Succès pour la Révolution 3D à SUPMICROTECH-ENSMM!

Succès pour la Révolution 3D à SUPMICROTECH-ENSMM!

Organisée le 11 mars dernier, cette journée technique était consacrée à la fabrication additive.

Plus de 250 entrepreneurs, professionnels, ingénieurs, chercheurs ou enseignants sont venus partager leurs informations et débattre autour d’une technologie de rupture essentielle, pour l’avenir de l’industrie.

Une journée intense sur une thématique actuelle

 des Présentations,

 

La journée a commencé par un discours d’accueil de M. CRETIN, Directeur de SUPMICROTECH-ENSMM et la présentation des partenaires régionaux, co-organisateurs de la journée :
La Chambre de Commerce et d’Industrie - CCI, l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie - UIMM et les Conseillers du Commerce Extérieur de la France - CCEF
.

Des Conférences,

Deux intervenants de renom, M. Jean-Claude André, directeur de recherche au CNRS et  M. Philippe VANNEROT, spécialiste de la fabrication additive ont ensuite pris successivement la parole et animé deux conférences.

La fin de matinée a été consacrée à la présentation, par des huit entreprises spécialisées, de leur pratique et de leur savoir-faire en la matière : CREATIX 3D, CRESILAS, MULTISTATION, BPI FRANCE, THALES, BV PROTO, PRECIPRINT et 3D CERAM.

et Des rencontres.

Les participants ont alors pu rencontrer et échanger avec ces entreprises sur leurs stands disposés dans le hall d’accueil de l’école.
Des visites avec démonstrations des imprimantes 3 D, plastique et métal, de SUPMICROTECH-ENSMM étaient également proposées aux participants. Ils ont été plus d’une centaine à les suivre.

Impression 3D plastique

Impression 3D Céramique

Impression 3D métal

Un enjeu majeur qui  amène de nombreuses réflexions

Lors de sa conférence, M. Jean-Claude ANDRE, directeur de recherche émérite au CNRS et l’un des inventeurs du procédé au début des années 80, nourrit sa réflexion autour de trois grandes idées :

M. Jean-Claude ANDRE, directeur de recherche émérite au CNRS

 

  • L’impression 3D donne accès à la fabrication complexe à moindre coût. Les pièces difficiles voire impossibles à réaliser avec des outils classiques (tours, fraiseuses…) peuvent désormais être fabriquées grâce à ce procédé. Le gain de temps se traduit par un gain d’argent.

  • L’utilisation de la fabrication additive permet également de passer directement d’une idée à l’utilisateur final sans étapes intermédiaires : le prototypage, la fabrication, l’assemblage, la distribution, le stockage et la vente deviennent facultatifs.

  • L’impression 3D n’est pas une fin en soi ni une révolution d’ailleurs, elle peut se définir comme une simple évolution représentée par une courbe linéaire et pas exponentielle comme pressentie au départ. L’avenir se jouera avec la 4D printing qui évoque une transformation spatiale d’un objet par l’apport spécifique d’énergie (idée de la matière programmable).

 Conclusion

Tout l’enjeu des années futures réside dans la capacité des hommes à travailler ensemble dans l’interdisciplinarité, pour trouver ensemble des solutions créatives. Le champ des possibles s’ouvrira alors notamment dans le secteur du bio médical avec la création d’organes artificiels fonctionnels.